La dame de Haute-Savoie en question s’appelle Christiane et son mari se prénomme Georges.
Lorsque nous « montons » en Haute-Savoie pour quelques jours, (comme ce fut le cas en cette fin avril), nous ne manquons pas l’occasion de leur rendre visite. Ils nous reçoivent toujours très chaleureusement.
Au fil des années, des liens d’affection se sont tissés, entre cet attachant couple de retraités et Sophie… (une petite haute-savoyarde née en 2005).
Georges a un jardin enchanté et s’en occupe fort bien : du gazon bien entretenu, une parcelle potagère où les plantes aromatiques poussent aussi, des arbres fruitiers … Georges fabrique même son propre compost devant Sophie, sa petite apprentie-jardinière. Voici comment : des épluchures, des coquilles d’œuf, du marc de café, des feuilles exemptes de maladie, des cendres de bois, de la sciure et bien d’autres éléments organiques, mais surtout beaucoup de patience pour que tous ces déchets se transforment en engrais. Très fière d’être le « bras droit » (un peu gauche mais cependant indispensable) de Georges-le-jardinier, Sophie me propose de goûter à ce fameux compost …. « de la compote« , me dit-elle, sans percevoir la différence pourtant fondamentale qui existe entre ces deux mots ! Sa « compote-compost » à la couleur de la terre humide et un parfum d’asticots… beurk … merci Sophie, sans façon …
Avec Christiane, Sophie partage des activités tendres et culinaires : elle devient une « toquée de cuisine ». Elle apprend à tout faire : des gâteaux (roulés ; au chocolat ou à la confiture ; à double ou triple étage…), des crèmes (plus qu’aériennes), des glaces-maison (à la vanille et aux fruits du jardin), toutes sortes de plats (du plus simple au plus élaboré)… Aux côtés de Christiane, en fin de séjour, il pousse une vraie toque sur la tête de Sophie !
Chez Christiane et Georges, l’ambiance est « haute-savoyarde » avec un grand foyer dans la salle à manger … avec des chambres moquettées, sobres et élégantes … avec une vue magnifique depuis leur terrasse sur des collines vertes ou blanches (selon les saisons).
La dame de Haute-Savoie, ainsi que son mari, détiennent depuis toujours un art à la fois simple et terriblement compliqué …. celui d’être heureux en sachant profiter de tous les petits bonheurs de la vie. Par leur exemple, ils nous montrent la voie.
N’ayant pas d’ordinateur, ils ne pourront malheureusement pas lire mon message mais je trouverai bien un autre moyen, plus direct, moins médiatique, de leur faire savoir combien nous les estimons.
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Texte écrit en avril 2011