De ma fenêtre

De ma fenêtre, je vois un paysage féérique, qu’aucun photographe, même professionnel, même muni du plus puissant objectif, ne saurait retranscrire.
De ma fenêtre, je vois une multitude d’arbres, en premier plan, en arrière plan, sur les côtés…
Si je fixe plus longuement l’un de ces arbres, je vais même pouvoir observer un écureuil aux poils roux, sur une branche, immobile, comme en suspens…
Derrière ces arbres, à quelques mètres à peine, une étendue blanche…un lac.
J’ai beau porter mon regard au loin, jusqu’à la rive opposée, je ne discerne aucun autre chalet : le lac nous appartient.
D’ailleurs, le soir, quand la nuit tombe, il est bien surprenant de n’apercevoir alentour aucun lampadaire, aucun éclairage aux fenêtres, aucune trace de civilisation.
Seules les bûches crépitant dans l’âtre illuminent l’intérieur du chalet.
Si ma vue se déplace en contrebas, aux pieds des arbres du premier plan, elle rencontre une piscine, pour le moment recouverte d’une toile bleue, et des escaliers en bois grimpant jusqu’à la terrasse…
Ce coin de paradis existe.

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