Betty Boop

Betty Boop est l’héroïne d’une série de dessins animés américains des années 30. Betty Boop, c’est Sophie, depuis que je lui ai confectionné la robe noire, très sexy, que porte ce petit bout de femme…

Sophie, en s’habillant à la façon Betty Boop, n’enfile pas seulement le vêtement de la brunette aux yeux glamour mais aussi …. son caractère … le caractère d’une parfaite femme d’intérieur, sachant astiquer et cuisiner, avec en prime beaucoup de sensualité. Je vois donc l’identification d’un bon œil !

 

 

 

Dernièrement, grâce à la très bénéfique influence de Betty Boop, Sophie nous a préparé un délicieux gâteau à la crème, haut comme un building. Pour cela, elle a placé, sur sa robe un tablier blanc à volants …. indispensable.

Cuisine donc mais aussi grand ménage de printemps : elle a voulu nettoyer courageusement, à la brosse, tout le cockpit, sali par le vent du désert. La encore, le tablier a bien servi.

 

 

 

Dernièrement, Betty Boop, s’est rendue, langoureusement, chez Lewkas (7 ans) pour fêter l’anniversaire de ce dernier. Vous pouvez les voir souffler les bougies en chœur,  encore et encore (en tout 10 fois).

Même la nuit, Sophie reste Betty Boop et sa robe rétro fait office de pyjama. Rassurez-vous, elle prend soin tout de même d’enlever son tablier et ses ballerines.

 

 

 

Il y a deux jours, Sophie/Betty Boop est allée se faire admirer chez ses copains du Centre Commercial de Yasmine Hammamet. Pour parfaire son allure, déjà très élégante, une des commerçantes lui a gracieusement tatoué les deux mains avec du feutre noir. Qu’ils sont beaux ces dessins symboliques, aux tracés complexes, grimpant comme du lierre jusqu’à son poignet. Sophie/Betty Boop, désormais version Tunisienne, est sortie fièrement des galeries marchandes, les mains en avant.  Ainsi, toutes et tous ont pu admirer ses magnifiques doigts-chefs d’oeuvre.

Bientôt, Betty Boop deviendra Cendrillon, ou Alice aux Pays des Merveilles ou Anastasia ou Raiponce…. car Sophie, qui adore regarder les DVD de ses héroïnes a commandé, à la couturière-dilettante que je suis, une somptueuse collection de robes : des très courtes, des qui traînent par terre à l’infini, des en satin, des en tulle pour un tour de taille plus vaporeux… Sans oublier les  fioritures : gants de soie ou de dentelle, capes, chapeaux, diadèmes, chouchous …

Eric râle bien sûr car le Jurançon, aussi, a besoin qu’on l’habille (housses pour les hublots ; pour le moteur de l’annexe et même pour l’annexe tout entière ; housse pour la barre à roue …)

Mais il n’a pas compris que mon investissement, en temps et en tissus, était très calculé. N’ai-je pas intérêt à avoir à mes côtés une petite Cendrillon, rivée, pauvrette, à son balai ? Mon combat journalier contre la poussière est des plus acharnés. A deux, il sera plus facile à mener …

Et puisqu’il suffit à Sophie d’un déguisement pour avoir envie de m’aider …

 

_

 

 

 

 

 

________________

Texte écrit en mars 2012