Tous, c’est une grande partie des plaisanciers de la Marina de Yasmine Hammamet … autant de français que d’anglais … soit une trentaine de personnes.
L’hôtel, c’est un de ceux implantés autour de la Marina. Il s’appelle « Bahia Beach Tunisia Lodge ». Il a quatre étoiles, un grand hall à l’allure de serre verdoyante. Nous le prenons d’assaut en arrivant en groupe et « squattons » les fauteuils mis à la disposition des clients pour remplir nos fiches d’entrée. Notre « devoir administratif » accompli, nous nous voyons récompensés d’un cocktail sans alcool aux couleurs attrayantes. Sophie choisit le sien rouge orangé avec une paille en prime !
Tous les mois, nous sommes nombreux à nous offrir ce plaisir : une nuit à l’hôtel pour un prix modique, toutes boissons incluses, avec, compris dans le forfait, le repas du soir, le petit déjeuner et le « lunch » du lendemain.
Les portes de la piscine intérieure, chauffée, nous sont également ouvertes. Les plus courageux participent à un cours d’aquagym, les plus stressés se détendent avec un bon massage. En ce qui me concerne, je surveille Sophie, l’air de rien, car bien qu’elle sache désormais nager, elle ne sait pas encore nager parmi autant de monde au mètre carré.
Les chambres à coucher, même si nous y passons très peu de temps, méritent d’être sommairement décrites : spacieuses, confortables, décorées à la mode tunisienne.
Le soir, après le repas, un spectacle nous est proposé : peu d’acteurs, peu de dialogues, mais à l’humour garanti.
Après le spectacle, tous en piste pour danser sur des airs disco, rétro, tunisiens … jusqu’à la nuit.
Ces sorties mensuelles à l’hôtel ont un grand succès. Elles permettent le rapprochement de plusieurs communautés (française, anglaise, parfois américaine, italienne et même allemande). Elles nous rappellent les joies simples et pourtant extraordinaires d’une autre vie (quand nous étions « terriens ») : un bon bain chaud dans une vraie baignoire, quel bonheur ! Elles nous changent tout simplement de décor, d’ambiance, de préoccupations… l’espace d’un week-end.
Texte écrit en mars 2011.