Sanglier à la broche
Un nouveau barbecue s’organise entre plaisanciers de la marina (de Yasmine Hammamet). L’info circule de ponton en ponton. Le rendez-vous est fixé (pour samedi 12 février à 10 heures) devant le « Corsaire » (bateau-restaurant).
Le jour « J », les participants arrivent : il y a Olfa et Bernard, les organisateurs (le barbecue a lieu sur leur terrain, un magnifique champ d’oliviers à 15 kilomètres de Yasmine Hammamet).
- Bernard et Olfa
Il y a Michel et sa famille ; il y a Évelyne et Jean ; il y a Claude ; il y a Bernard n°2, Olfa n°2 et Franco ; Je ne les citerai pas tous … Il y a aussi toute une communauté d’anglais … soit une trentaine de personnes en tout (sans compter les chiens), très heureux de participer à cette nouvelle rencontre conviviale, chaleureuse, hautement gastronomique, devenue mensuelle.
Et puis, surtout, il y a la bête (le sanglier), cuite au miel et laquée à souhait, sans laquelle la fête n’aurait pas lieu. Autour d’elle, on trinque, on discute, on se régale, on plaisante, on balade (dans l’Oued, rivière asséchée), on joue au ballon avec de jeunes tunisiens du champ voisin, on monte en pèlerinage jusqu’au tout proche plateau où s’érige petit à petit la maison des jeunes mariés. « La chambre sera à cet emplacement et la cuisine ici. Quelle belle vue ils auront depuis leur terrasse » !
Le soir, déjà, commence à tomber avec des lumières exceptionnelles qu’Éric « le photographe », comme le groupe le surnomme, s’empresse de capturer dans son Nikon.
Bernard lance l’idée d’un café dans le bar du village voisin. Nous voici tous entassés dans nos voitures de façon un peu désordonnée (certains prennent même place dans la benne du pick-up). Le chemin jusqu’au café est cahoteux mais heureusement assez court. Dans le café, des tables sont rapprochées (au moins sept, petites, carrées, un peu bancales) pour faire face à cet essaim de consommateurs.
La commande est compliquée à gérer (combien de thés à la menthe, combien de cafés express, combien de « direct »*?). La note, au moment de payer, l’est plus encore. Heureusement, Olfa est là. Tunisienne, elle est notre ambassadrice auprès du serveur pour que le tarif de nos consommations reste …. tunisien !
Après ce café très animé, nous regagnons nos voitures et rentrons sur Yasmine Hammamet. Demain, à la même heure, au même endroit, se rejoue un nouveau barbecue. La bête (du moins ce qu’il en reste) sera cette fois ci appréciée en daube.
* café au lait tunisien.
Bernard et Michel aux commandes
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Texte écrit en février 2010.